9ème. Hé oui, c’est déjà la neuvième Fête de la Citrouille à BELESTA.
Lancée en 1998 par une poignée d’intrépides amateurs du village, cette manifestation n’a cessée d’émerveiller, de surprendre et de faire découvrir des CUCURBITACEES en tous genres.
La confrérie de la citrouille de Bélesta met à l'honneur sa cucurbitacée fétiche, le dernier week-end d'octobre en organisant la 8ème édition de la fête de la citrouille.
Cette manifestation qui voit chaque année son nombre de participants et de visiteurs accroître propose 4 jours de festivités autour de son emblème.
Référencée dans de nombreux livres culinaires, magazines de jardinage, la fête de la citrouille est devenue le rendez-vous incontournable des amoureux des pâtissons, coloquintes et autres courges.
Laissez-vous surprendre, …
La Confrérie de la Citrouille de Bélesta
La confrérie de la Citrouille de Bélesta a été créée en 1998, par Guy PINAUD alors président du Comité des fêtes de la commune, sous une forme associative loi 1901. Elle est présidée actuellement par Messieurs Armand LEROUX et Joseph MICHEL. Son siège social est adressé à la Mairie de Bélesta.
Elle se déplace sur toutes les manifestations des confréries membres de l’Académie des Confréries Ariégeoises dont elle fait partie depuis sa création.
La 7ème édition de la fête de la citrouille a été choisie pour organiser le rassemblement annuel de l’Académie.
Forte de bénévoles, d’un bureau et d'une cinquantaine de membres intronisés dont : Maddy De La GIRAUDIERE (artiste peintre)
Henry NAYROU (député)
Didier LAMOTTE (restaurant LE PHOEBUS-FOIX)
Marc SANCHEZ (président de la Communauté des
Communes du pays d'Olmes)
Stéphane SPILMAN (artiste peintre)
La confrérie a pour objectif de rassembler toutes les personnes qui de près ou de loin porte affection aux Cucurbitacées. Chaque année, cinq à six personnes, s’étant fait remarquer pour leurs amours envers les courges en tout genre sont intronisées par le Grand Maître Guy PINAUD. Dans un premier temps elles revêtent une cape verte, puis quand elles seront bien mures, elles porteront les couleurs orange de la confrérie.
La légende.
En ce temps là, BELESTA était un humble bourg construit en lisière d'une profonde forêt. La famine sévissait aggravée par les brigands qui se livraient au pillage.
Le 31 octobre marquait la fin de l'été et de l'année. Les troupeaux étaient ramenés des prairies aux étables. Sur le pas de sa maison, ARMACIES, le chef du village, constatait amèrement que la halle aux vins et aux grains était vide et que la nourriture ferait défaut pour fêter la nouvelle année qui allait débuter le 1er novembre.
La nuit tombait, lourde de menaces, quant soudain il entendit le pas d'un cheval et vit deux hommes étranges: un cavalier vêtu d'une armure de cuir et casqué de fer et un vieillard habillé d'une grande houppelande aussi blanche que sa grande barbe.
"Messire, dit le cavalier à ARMACIES, peux-tu nous loger à tous les deux pour la nuit et permettre à mon fidèle étalon de se reposer."
ARMACIES, pour qui l'hospitalité faisait loi, répondit: "Mes seigneurs, entrez dans mon humble demeure et partageons le pain et quelques châtaignes."
Ainsi fût dit, ainsi fût fait.
A la fin du repas, le cavalier et le vieillard voulurent remercier leur hôte.
"Fais deux vœux et nous en réaliserons un chacun" dit le vieillard.
ARMACIES ne voulait rien pour lui et sa famille mais se préoccupait de la survie des habitants. S'adressant tout d'abord au conquistador ALMA D'ARAGON, il lui dit: " Toi qui connais le secret des Armes, délivre-nous des brigands qui s'apprêtent à fondre sur nous. " S'adressant ensuite au vieillard, il implora: " MERLIN, toi l'Enchanteur et le Magicien des légendes celtiques, fais que demain le village puisse fêter la nouvelle année. "
Ainsi fût dit, ainsi fût fait.
MERLIN prit dans sa bourse de ceinture une poignée de graines de "citrole" ramenées des Amériques par le conquistador, les jeta dans le champ voisin. Aussitôt, on vit d'étranges légumes lancer de longs fils végétaux vers l'Hers tout proche. Ils gonflèrent à vue d'œil. Certains avaient la taille et le poids d'un bœuf. Leurs couleurs rouge et orange vif faisaient penser aux flammes de l'Enfer. Il les mit en ordre de bataille sous les ordres d'ALMA.
Ce dernier, enfourchant son destrier, emmena les cucurbitacées sus aux brigands qui séjournaient devant la grotte de Fontestorbes. La frayeur des pillards fût extrême. Ils se réfugièrent au grand fond de la grotte où un maléfice les retient depuis et pour toujours prisonniers. Condamnés à ne boire que de l'eau, ils provoquent l'intermittence quand ils étanchent leur soif inextinguible.
Citrouilles et potirons s'entassèrent alors sous la halle aux vins s'offrant en pâture aux villageois affamés qui s'écriaient : " Tous à la halle aux vins ". Cette phrase fût ensuite déformée par les hasards de la sémantique est devenue maintenant «Tous à Halloween ». Le cavalier et le vieillard continuèrent leur chemin vers SARAGOSSE.
ARMORIES, au nom de la population, décréta que BELESTA honorerait à chaque nouvelle année celtique la CITROUILLE.
Une confrérie fût chargée de perpétuer la tradition.
Cela fût dit, cela est fait.
